Au N° 21 de la Grand rue se trouve une ancienne forge restaurée : L'intérieur est resté en l'état, soufflet, enclume, foyer, étau tout le matériel disponible pour ferrer les chevaux et forger des outils. Ce bâtiment est classé. Lors de la guerre de 1870, les cuirassiers français ont fait ferrer leurs chevaux dans cette forge. Les chevaux et mulets qui tractaient les péniches des bateliers étaient également ferrés ici.
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Une autre vue de la forge depuis le cimetière de l'église, cliché pris il y a un siècle.
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Derrière l'église ST HUBERT, et en face de la maison (l'ancienne épicerie Marie Pierre) se trouvent deux puits artisanaux, creusés à la main, d'une largeur suffisante pour permettre le passage d'un homme. Leur profondeur dépendait de celle de la nappe.
Le canal des salines rejoignait le canal des Houillères. A cette jonction se tenait un pont détruit en 1945.
La seule section qui ne fut jamais en service, de Loudrefing à Mittersheim, est complètement envasée. À l'origine, dans le projet de 1802-1806, le canal devait se développer sur 36 km entre Dieuze et Sarralbe. L'alimentation du bief de partage devait se faire par une rigole flottable prélevant l'eau de la Sarre à Imling, un peu à l'amont de Sarrebourg. Très sinueuse, cette rigole devait se développer sur 49 km.
En 1860, l'ouverture en 1853 du Canal de la Marne au Rhin, et celle, imminente de celui des Houillères (ouvert en 1866), remettent le canal des Salines à l'ordre du jour, avec un gabarit légèrement supérieur. Le tracé inachevé de Loudrefing à Sarralbe est abandonné au profit d'une jonction plus directe de Loudrefing à Mittersheim, longue de 5,9 km. Ce premier tracé de 1806 se voit encore nettement sur plusieurs kilomètres entre Loudrefing jusqu'aux environs de Lhor et Inswiller. Seule la section de Mittersheim à Loudrefing sera jamais opérationnelle, tout le reste du canal sera aliéné.
Le canal des Houillères sera le chemin pour le transport depuis les gisements houillers de Sarrebruck et de la Moselle-Est. D'une longueur de 105 km, il ne compte pas moins de 27 écluses. Le chargement des bateaux allaient jusqu'à 280 tonnes. Un mât situé au tiers avant de l'embarcation, relié à une corde permettait de tracter ce chargement, soit par des hommes, des chevaux la plupart du temps. Ce chemin de halage est devenu depuis un lieu de promenade et une piste cyclable.
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Une équipe de halage en plein travail.
Près de l'écluse N°14, située au port, se tenait l'épicerie BOUSCH. On accédait au magasin en empruntant une étroite passerelle.
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Lors de la guerre de Trente Ans, au 17ème siècle (1618-1648), le village fut presque entièrement détruit, une seule maison a été épargnée. Cette maison est toujours dans le village, elle présente un mur à colombage. Dans l'ancienne remise à foin, un mur en torchis a été conservé, l'une des poutres porte la gravure manuscrite 1696. La charpente en chêne est d'origine, ainsi que de nombreuses poutres dans la maison.
Mur en torchis
On distingue la date de 1696
Sur la grand rue se trouvait l'épicerie Marie Pierre.
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La maison BOUDGOUST, située derrière l'église.
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La grand' rue depuis l'intersection de la rue des cordiers en 1947.
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Vue depuis la grand' rue sur l'emplacement de l'ancienne mairie et l'actuelle école en 1923.
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Carrefour de la rue des cordiers et de la rue d'Insviller pendant la guerre le 18 août 1914, le 2ème Régiment d'Infanterie de réserve Bavarois entre dans Mittersheim.
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L'ancien café-restaurant JACQUIN dans la grand' rue.
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L'ancien café-restaurant JACQUIN dans la grand' rue de nos jours.
La grand' rue depuis l'intersection de la rue des serpes.
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Dans les années 1800, on trouvait à cette maison les écuries qui abritaient les chevaux utilisés pour le transport du sel et du bois. Cette maison était un relais routier qui permmettait de changer les cheveaux. La maison est tuojours visible grand rue, en face de la menuiserie KILLIAN.
L'ancien restaurant GROSSE, à l'intersection de la rue des cordiers et de la grand'rue. L'éclairage nocturne en hiver était assuré par des lanternes à pétrole, qui étaient remplies chaque soir avec la quantité nécessaire pour brûler jusqu'à 22 heures. Ce travail était accompli par M. BRUA Frédéric, qui muni d'une échelle remplissait le réservoir chaque soir. Dans les années 80, cinq de ces lanternes étaient encore en place, aujourd'hui en 2023, un seul support reste là attendant la démolition imminente de l'ancien restaurant GROSSE.
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La digue mesure 332.50 mètres de long. Véritable prouesse technologique à l'époque de sa création (en 1866), une maquette sera exposée à l'exposition universelle de Paris en 1867. L'Exposition universelle de 1867, également appelée Exposition universelle d'art et d'industrie, est chronologiquement la septième Exposition universelle et la deuxième se déroulant à Paris après celle de 1855. Elle s'est tenue du 1er avril au 3 novembre 1867 sur le Champ-de-Mars, à Paris. 41 pays étaient représentés. Il n'existe que deux digues de ce type dans le monde, la seconde se trouve en Pologne.
Son système plutôt ingénieux utilise un syphon qui s'amorce et se désamorce automatiquement en fonction du niveau de l'eau. Ainsi le trop plein se vide dans le Naubach grâce à deux tuyaux de 70 cm de diamètre. Il y a aussi une vanne « militaire » surnommée « Hitler Schütze », construite par des ouvriers français cependant, elle avait pour vocation d'inonder la ligne Maginot aquatique par l'intermédiaire du canal des houillères. Pendant la guerre, l'ouverture de cette vanne permit de diminuer l'eau dans le canal pour ralentir le transport fluvial.
Photo de la digue en aout 1914. Placez la souris sur la photo pour voir la digue de nos jours
Situé sur la route de Dieuze, avant le canal ce restaurant à traversé les époques et a évolué au fil du temps. A une certaine époque, il faisait office de station service.
Le restaurant dans les années 1900. Placez la souris sur la photo pour voir une autre vue.
Un nouveau bâtiment a été construit. Il devient hôtel-restaurant, épicerie, mercerie et marchand de chaussures.
Le restaurant en 1929 avec les pompiers, puis dans les années 1940. Placez la souris sur la photo pour voir une autre vue.
Un nouveau bâtiment a été construit dans les années 70. Il garde la fonction d'hôtel-restaurant. Il est connu sous le nom de l'Escale de nos jours, malheureusement, le restaurant a cessé son activité pendant la crise COVID.
Le restaurant en 1950 . Placez la souris sur la photo pour voir une autre vue.
Le restaurant en 1975 . Placez la souris sur la photo pour voir de nos jours.
La famille HESS dans la maison des grands parents qui est devenu le musée de notre association. On distingue un couloir qui servait aux deux maisons. Retrouvez toutes les infos et photos du musée ICI
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Le lavoir est l'une des pièces maitresses du patrimoine du village. Retrouvez toutes les photos et infos du lavoir ICI
Le lavoir en 1980, placez la souris sur la photo pour voir le lavoir de nos jours
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